Duel de dames du port.
Toi qui anéantis,
Qui prends, monstre éternel aux dents mouillées
Mes marins avant même qu’ils ne me payent
Tu voudrais que je l’aime pour le garder
Que mon cœur soit nanti.
Que j’ouvre à ce gamin
Pour faire de mon corps meurtri son...
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Duel de dames du port.
Toi qui anéantis,
Qui prends, monstre éternel aux dents mouillées
Mes marins avant même qu’ils ne me payent
Tu voudrais que je l’aime pour le garder
Que mon cœur soit nanti.
Que j’ouvre à ce gamin
Pour faire de mon corps meurtri son palais
Nous étreindre pour qu’il me jette au matin
Et miauler demain ma croupe de laie
Ma culotte à la main !
Que je le brise encore
Pour lire dans ses yeux l’élan s’effacer
S’aimer une heure et attendre l’infini
Et ressasser mes habitudes froissées
Lorsque monsieur dort !
Mer, referme ton tombeau
C’est ton enfant, ton amant, ta victime
Moi je n’ai rien dans l’âme pour l’accueillir
Et je ne pourrai porter le crime
De son corps en lambeaux.
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